Notre mission est de prévenir l’émergence des situations précaires en donnant accès aux populations vulnérables à un emploi et à des revenus stables.

L’élimination complète de la pauvreté ne sera possible que si prévalent les principes de l’économie inclusive, une économie qui soit au service des Objectifs de Développement Durable et de l’Agenda 2030 des Nations-Unies.

 

Afin de répondre aux nouvelles problématiques de l’inclusion économique et d’apporter des solutions toujours plus efficaces aux populations qui en ont besoin, nous avons affirmé notre choix de promouvoir l’économie positive et étendu notre champ d’expertise.

Nous activons trois leviers essentiels de manière combinée pour développer la résilience socio-économique des populations les plus fragiles :
• Savoir créer et développer une activité
• Pouvoir financer son activité et protéger ses revenus
• Avoir accès aux marchés

 

Parce que la prévention des situations précaires peut aussi concerner d’autres besoins, PPI, grâce à sa forte implication sur le terrain, est en capacité de préparer des diagnostics, de définir des équations économiques, de monter des partenariats adéquats pour y répondre. Par exemple, le projet Quartiers précaires financé par l’Agence Française de Développement (AFD) et mis en œuvre à Antananarivo, Madagascar, vise à promouvoir un mode de gestion des déchets plus durable en créant des opportunités professionnelles pour les collecteurs de déchets.

C’est ainsi que PPI a été particulièrement actif pour répondre aux besoins multiples des populations vulnérables touchées de plein fouet par l’épidémie de la COVID-19 et ses conséquences sur leurs revenus.

Éducation et inclusion financières

 

Nous travaillons avec l’ensemble des acteurs financiers (banques, institutions de micro finance, coopératives, assureurs et opérateurs postaux et télécoms) pour faire émerger des services financiers et des réseaux de distribution qui soient inclusifs et respectueux des règles de performance sociale.

PPI agit pour créer les conditions d’un bon développement économique en participant par exemple à la création et au soutien de couvertures de santé (mutuelles, réseaux) à destination des populations vulnérables comme dans le cadre du projet Zina à Madagascar. L’inclusion financière peut également passer par la création de fonds de crédits renouvelables qui permettent à des jeunes ou à des entreprises de disposer de prêts pour lancer ou soutenir leur activité économique.

Entrepreneuriat

En s’appuyant sur le tissu local associatif ou institutionnel, nous définissons des dispositifs d’appui aux micro-entrepreneur.es, concevons et mettons en place des services adaptés à leurs besoins.

Ces dispositifs peuvent prendre la forme programmes d’accompagnement efficients ou d’incubation qui renforcent la structuration des entrepreneur.e.s en leur offrant un environnement et des outils propice au développement durable de leur activité économique. Ces programmes se déclinent en deux missions, dans le cadre du projet AGreenLab par exemple, ils sont utiles soit aux jeunes souhaitant accélérer des start-ups innovantes déjà existantes, soit à celleux qui souhaitent créer/développer des petites et moyennes entreprises (PME) dans les secteurs de l’agroalimentaire et des énergies renouvelables.

PPI fournit l’expertise pour outiller les incubateurs et les entrepreneur.e.s pour travailler en réseau et à l’international. Les outils d’innovation tels que le numérique offrent de nouvelles opportunités aux populations vulnérables, en renforçant leur inclusion sociale et financière et en devenant un moteur de création d’emploi.

L’accent est mis sur la promotion de l’entrepreneuriat inclusif et numérique comme vecteur d’empowerment féminin comme dans le cadre du projet Digit’Elles au Sénégal.

Chaînes de valeur inclusives

En coopération avec les grands acheteurs internationaux, notamment de produits agricoles, nous accompagnons les petit.es producteurs.trices pour structurer des chaines de valeur inclusives dans lesquelles les revenus des populations sont sécurisés.

Dans le cadre de cette business line, PPI travaille essentiellement pour renforcer des secteurs agricoles (apiculture, vanille, karité, huile d’olive etc.) afin d’en faire une activité économique profitable et durable pour les producteurs.trices. Pour ce faire, PPI travaille en collaboration avec des associations ou réseaux locaux pour recruter et former des nouveaux producteurs, fournir un équipement innovant, et fournir une assistance technique pour renforcer les capacités financières, opérationnelles et gestionnaires des producteurs.

Dans le cas où il n’y a pas ou peu d’organisation collective déjà en place comme dans la filière de la vanille à Madagascar, PPI va participer à la création de groupements de producteurs et de coopératives agricoles afin que le renforcement de la filière profite aux producteurs, à leurs familles et à l’ensemble du secteur.

Expertise géographique

 

PPI agit dans des pays à faible revenu où la situation économique des populations est fragile et la stabilité politique souvent instable. En plus de l’impact sanitaire considérable, la pandémie mondiale de la COVID-19 a fortement aggravé la précarité économique, en particulier des populations les plus vulnérables, à savoir les femmes et les jeunes, par la mise à l’arrêt temporaire ou définitif des activités économiques et donc des emplois. C’est aussi pour faire face à ces défis que PPI adapte ses actions aux multiples spécificités locales de chacun de ses pays d’intervention.

Afrique de l’Ouest et Centrale

La zone AFOC a été et est toujours confrontée à de nombreux défis politiques et sécuritaires. Ces perturbations ont un impact au niveau économique sur chacun des pays de la zone et sur les flux migratoires. Elle reste économiquement dépendante de l’agriculture et subit de nombreuses sécheresses aggravées par le changement climatique. Le taux de chômage est particulièrement élevé surtout chez les femmes et les jeunes.

66% de la population adulte africaine n’a pas accès à des services bancaires et financiers formels selon le rapport du Global Findex de 2017. Ce taux atteint plus de 82% pour les 8 pays de l’Afrique de l’Ouest membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).

Malgré ces difficultés, People Power Inclusion axe sa stratégie sur les opportunités de la révolution technologique qui se jouent sur le continent africain. Il est en effet le deuxième au monde en termes d’usagers de téléphonie mobile et le nombre d’abonnés ne cesse de croître. En effet en 2020, on comptait plus de 820 millions d’abonnements téléphoniques en Afrique subsaharienne, cela correspond à un taux de couverture de la population de 82% totale de la région (source: Banque Mondiale).

En axant sa stratégie sur le développement de la banque mobile simple et facile d’accès, sur l’employabilité et l’accès à l’entrepreneuriat des jeunes, PPI répond donc aux enjeux principaux et stratégiques de développement de cette zone.

Afrique du Nord et Moyen-Orient

La zone du Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA) est une zone très hétérogène si on regarde le revenu par habitant.

Cette zone comprend à la fois les riches pays pétroliers (Qatar, EAU, Arabie Saoudite) des pays exportateurs de pétrole (Iran, Irak) et des pays à très bas revenus comme le Soudan ou le Yémen. La baisse du prix du pétrole, l’état de conflit permanent et le chômage très élevé, en particulier pour les femmes et les jeunes, suggèrent que les années à venir seront encore difficiles pour les pays de cette région.

La zone MENA est la partie du monde où l’inclusion financière est la moins avancée et la plus inégale selon les genres. Selon les chiffres de la Banque Mondiale, en 2018, 52% des hommes et seulement 35% des femmes possédaient un compte bancaire. Mais le nombre particulièrement élevé de personnes possédant un téléphone mobile offrent une possibilité d’accroître l’inclusion financière. En effet, parmi les personnes non bancarisées, 86% des hommes et 75% des femmes ont un téléphone portable.

Océan Indien, Madagascar

Madagascar est le cinquième pays le plus pauvre du monde et pourtant c’est l’un des pays qui reçoit le moins d’aide publique au développement (APD). Selon la Banque Mondiale, en 2019 son APD s’élevait à 28 USD par habitant et par an comparé à 170 USD par habitant par an en Afghanistan par exemple.

Ce pays est marqué par la précarité de ses infrastructures de base :

• Il manque 40 000 km de route
• Il existe de vastes déserts médicaux, alors que les maladies telles que le choléra, la polio et la peste restent prévalentes
• 26,9% de la population avait accès à l’électricité en 2019
• L’inclusion financière n’atteint pas les 10%

Régulièrement traversé par des cyclones destructeurs, Madagascar est en outre un des pays au monde le plus affecté par le changement climatique : près de deux millions de sa jeune population sont aujourd’hui en situation d’insécurité alimentaire.

La situation économique de ce pays et le contexte politique instable ne font qu’entraver davantage son développement. Ainsi, PPI s’attache à donner tous les outils nécessaires aux populations vulnérables pour accéder à leur autonomie financière.