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Contexte
Le secteur informel et les emplois agricoles dominant la structure de l’emploi du pays ont le plus pâti de la crise liée à la COVID 19. En effet, 9 emplois sur 10 relèvent du secteur informel, dont 75% dans les entreprises agricoles informelles. Ainsi, dans un pays où 80% de la population vit de l’agriculture, il apparait primordial de concentrer les efforts de la reprise sur ce secteur, afin de renforcer la résilience et la capacité des entrepreneurs individuelles et des MPME à se relever. Les zones urbaines connaissent aussi une forte part d’emplois informels, notamment dans le domaine de l’artisanat, du commerce, des transports et du tourisme.
L’importance de l’informalité de l’emploi dans le pays, où les activités économiques liées ne participent pas au PIB, rend encore plus difficile les perspectives de reprise de l’économie nationale. Parmi les initiatives pour contrer les effets socio-économiques de la crise dans le pays, le Plan Multisectoriel d’Urgence (PMDU) a été adopté par le gouvernement. Ce dernier prévoit des actions et mesures sur la base de 3 axes:
• Renforcer la gouvernance de la lutte contre la pandémie
• Renforcer les mesures relatives à la protection sociale
• Soutenir la résilience économique (notamment du secteur agricole) et appuyer le secteur privé
C’est dans ce contexte que PPI propose ses services pour développer un plan d’action stratégique pour le développement de l’agriculture contractuelle et de l’affacturage inversé afin d’accompagner le projet d’appui au relèvement du secteur informel face aux impacts de la COVID-19 du PNUD, dans l’objectif de soutenir le 3ème axe du PMDU.
Objectifs
L’objectif général de la mission est de réduire les barrières en matière de financement et de contractualisation entre les entrepreneurs du secteur informel et formel dans leur réponse aux besoins des marchés locaux, nationaux, et internationaux.
En particulier, la mission vise à réaliser une étude afin d’adresser les problématiques de débouchés et d’accès aux financements dans le secteur agricole à Madagascar. Il s’agit de concentrer l’étude sur l’agriculture contractuelle, qui permet une meilleure organisation de la production commerciale, ainsi que sur l’affacturage inversé, qui réduit les délais de paiement et participe ainsi à la sécurisation de la trésorerie des entrepreneurs.
